Rhum Fest 2025 – Debrief du WE (2/3)

Accès rapide :

LIEN — L’espace VIF & les cuvées d’exception
LIEN — Famille Ricci — Dégustation des 2 nouvelles gammes
LIEN — Les sélections de Guillaume de Roany
LIEN — Rum Runner, quoi de neuf ?
LIEN — Masterclass Cachaça
LIEN — Debrief 1ere partie


L’expérience VIF (Very Important Friends)

J’ai compris qu’il y avait eu quelques couacs du samedi, mais ils semblaient résolus dimanche matin lors de mon arrivée. Le VIF a un certain prix, mais permet de déguster 4 cuvées exceptionnelles parmi un choix limité de références. Des rhums de 40ans ou plus, certains oldies, des choses qui ne sortiront peut être jamais… Bref, c’est une expérience assez unique, mais surtout reposante ! Car cette année l’espace VIF dédié se tenait à côté du hall principal du Rhum Fest, en marge du brouhaha du festival. L’espace contenu dans une grande verrière, se composait de deux bars, de quelques bancs, d’un petit salon cozy. Cool.

Toutes les cuvées du VIF à retrouver ici : https://www.rhumfestparis.com/vif-very-important-friend/.

Ainsi qu’une version PDF dispo ci-dessous.

Alors, comment choisir ? Certaines cuvées que j’ai raté me hantent la nuit depuis…. (non, quand meme pas).
Mais c’est vrai qu’il n’était pas aisé, avec 4 coupons de faire le tour, et surtout de choisir un ordre de dégustation.
J’ai jeté mon dévolu sur New Grove, Saint James 1982, Bologne « ADN », et Swell de Spirits (on n’en a jamais assez).

New Grove Inception Vintage 2004 « CFHL », 21 ans, Île Maurice, 50%

Je ne le répèterai jamais assez, New Grove, et l’Ile Maurice en général, c’est sous-côté. Ou en tout cas, je vous remercie de ne pas trop taper dedans pour avoir plus de bouteilles pour moi. Ici l’un de leurs plus vieux jus millésimé jamais sorti (à ma connaissance) – il sera dispo plus tard dans l’année.

Au nez : Brugnon, pomme, fruits du verger, beau bois, menthol.
En bouche : On suit le nez, avec plus de bois, de menthol, une légère astringence.
Finale : Boisé poli, vernis, réglisse peut-être au milieu des épices.

Un super moment, tout à fait « New Grove », plus vieux, plus sombre, et un peu plus boisé qu’a l’accoutumée.

Saint James, Millésime 1982, 43%

Nez : Rancio, bonbon acidulé au fruits, frais, cuir, légère pointe animale. Avec aération un peu de porto.
Bouche : Fruits, abricots, doux, miel. Un jus bien cuit, un peu de gras (sans être huileux non plus).
Finale : Abricots, rancio, épices légère, boisé un peu plus présent.
Très content d’avoir pu voyager un peu dans le temps avec cette cuvée, ultra agréable, et élégante.

Bologne, Les expérientiels #1 : ADN, Millésime 2016, 100% canne noire, 50.3% (Guadeloupe)

« Finition en fût refermenté acétique par ajout d’acétobacter acétii » nous dit-on.
Malheureusement j’ai raté la masterclass de François Xavier Sobczak, récemment arrivé en tant que Maître de Chais, Master Blender chez Bologne, mais tout le monde dit qu’il fait des miracles, et pourrait amener le rhum vers de nouvelles dimensions.
Soyez attentifs aux prochaines sorties de Bologne donc, et rdv en masterclass au plus vite !

C’est surement le rhum qui m’a le plus chamboulé au VIF, difficile d’y retrouver ses repères, je ne sais pas quel tour de magie (ou d’apprenti chimiste) a été réalisé, mais je n’avais rien gouté de la sorte. Malheureusement, je ne saurai vous retranscrire cette expérience gustative, j’espère que ça sortira un jour.

Swell de Spirits, co-bottling series #17, VIF, Un-aged White Rum, 56.3%

L’assemblage des plus grands rhums blanes pur jus et de mélasse anciens : Port Mourant Blanc circa 1970, Clairin circa 1980, Grogue circa 2000, Saint James 1970, Gardel circa 1960, Muller (Marie-Galante)….

Nez : entre les fruits du clairin & du grogue, un peu d’olive, bcp de vernis ! Un tourbillon de savoir différentes, qui semble guidée par les purs jus atypiques.
Bouche : des notes chaudes indescriptibles, avec le port mourant en avant.
Finale : moyennement longue, entre grogue et agricole, avec des notes fruitées, fraiche, et canne à sucre en plus du vernis qui revient en fond.

Une dégustation unique, complexe, où il n’était pas aisé de saisir chaque jus.

Swell de Spirits, co-bottling series #18, VIF, 60.7%

Port Mourant 1974, Caroni + Albion + Skelton + La Bonne Intention 1980, Depaz 1975, Damoiseau 1980, Gardel 1983, Uitvlugt PM 1964….

Nez : pas mal d’influence du Caroni, goudron, le côté torréfié, mais aussi un côté beurré, gras, agrumes, boisé patiné, et du rancio. En fait, apres 20min d’aération on a l’impression d’avoir connu 5 rhums différents dans le verre. L’expérience est vraiment plaisante, et je pense qu’on pourrait y passer des heures.
Bouche : boisé bien marqué, gros Caroni, salé, du menthol, quelques fruits à coque peut être en fond.
Finale : finale assez épicée, caramel au beurre, fruits rouges (peut être) qui reviennent. Egalement au fond du verre, une bonne dose de vernis, de bois type armagnac, et d’un peu fond de sachet de thé.

J’ai vraiment préféré ce 2em blend, plus complet, complexe, et envoutant !


Autres dégustations marquants du salon (hors VIF)

Impossible de passer à côté du « quartier » PCS et de ne pas remarquer le méga-stand de Ricci’Spirits (Famille Ricci, Domaine Ricci). Les loups étaient de sortie, avec pas moins de 10 nouvelles cuvées, j’ai réparti la dégustation sur 2 jours mais je vous propose ici un condensé des nouveautés.


Outre la Quintesse 2024, et le TDL 2008 (sold out au premier jour?) proposés sur le salon, il est important de noter que la gamme se « simplifie » en quelque sorte.
C’est terminé pour les séries : OVNI, Zodiac, Exception (de mémoire), mais deux gammes :

  • Unique Blends : des assemblages à l’image de leur savoir-faire remarquable.
    • Ces cuvées arborent des motifs et textures « artistiques », comme rappel à l’origine du travail des deux frères Ricci, l’assemblage, et l’art ovni-présent dans leur ville de Mougins.
  • Rare Single Cask : fût uniques, sélectionnés avec soin.
    • Ces cuvées représenteront les 4 éléments, cette année sera dédiée au feu 🔥.

Unique Blend °1, Guyana 2012/1990, Port Mourant 2011, Nicaragua 2004 – 65.5%.
Blend de rhums de 13 à 35 ans, distillés en pot still & colonne, élevés en fûts de bourbon.

Au nez j’aurai pu croire à l’ovni 15, mais en bouche c’est plus gras et gourmand. Pas mal de chocolat et de café, un peu de bois et de fraîcheur. Finale pas si longue que ça à mon souvenir. Très belle cuvée.

Unique Blend °2, Guyana 2004, Jamaique 2017 (WP), Nicaragua 2004 – 64.1%.
Blend de rhums de 8 à 21 ans, distillés en pot still & colonne, élevés en fûts de bourbon.

J’ai pu l’avoir en sample pour la maison, et faire mon choix, j’ai depuis décidé d’acheter cette cuvée =)

Sur le nez on est vraiment au début entre le côté floral et l’ orange amère. Avec un peu d’aération, le sucre brûlé et peut-être la cassonade.
En bouche, je pense à de l’ananas et du caramel au beurre.
La finale est vraiment plus boisée, avec une note fraîche, de menthol.
Fin de verre, quelques notes de goudrons peut-être.

C’est un profil vraiment complet, entre fraîcheur, florale, menthol, et des notes, plus sombres, plus boisées.

Unique Blend °3, Guyana 2011/2003, Trinidad 2008 – 61.4%.
Blend de rhums de 14 à 17 ans, distillés en pot still & colonne, élevés en fûts de bourbon & de whisky.

Un peu plus partagé sur cette cuvée, c’est vrai que le rhum en fût de whisky, ce n’est pour le moment pas trop mon truc. Cela dit, on a quand même de beaux arômes d’agrumes et notamment d’orange que j’ai apprécié. Ça semble être un coup de poker !

Unique Blend °4, Fiji 2014/2012, Jamaique 2006 (WP)– 60.5%.
Blend de rhums de 11 à 19 ans, distillés en pot still & colonne, élevés en fûts de bourbon.

Un nez cuir et noix de coco, peut-être un peu droit, mais une superbe texture en bouche, avec un gros sucre brûlé et des agrumes. Une finale entre beurre, goudron et amande torréfiées. Étonnamment abordable ce blend, si je devais faire un rapport qualité prix, celui-là serait vraiment le top du top ! Je ne l’ai pas considéré comme un achat car ce blend ressemblait à l’un des Zodiac que j’ai à la maison.

RARE SINGLE CASK 2025 – FIJI 2004 – 21 ANS – 61.5%

Un Fiji plutôt accessible, pas trop fougueux, très porté par l’influence du fût de bourbon, avec des notes de fruits et de vanille. Je le trouvais un peu simple au premier abord mais la finale fraiche et mentholée semble montrer qu’il aura une belle longueur dans de bonnes conditions 😉

RARE SINGLE CASK 2025 – TEN CANE 2008 – 17 ANS – 62.1%

Un profil particulièrement pâtissier, avec de belles notes de vanille et de chocolat.
Ce n’est pas forcément ce que j’attendais (malheureusement je ne peux m’empêcher de penser à TDL). A mon sens il manque un peu de fruits, mais c’est très plaisant. De beaux épices viennent rehausser la finale.

RARE SINGLE CASK 2025 – AUSTRALIE 2007 – 18 ANS – 66.2%

C’est une cuvée qu’on m’avez beaucoup recommandé. Au nez il n’y a presque que des fruits, en bouche, c’est assez complexe avec un vrai twist entre le bois, les fleurs, les fruits et le chocolat. Particulièrement intéressant, très fun, alcool bien intégré. Je comprends pourquoi certains ont craqué sur ce petit bijou (Greg si tu lis cet article, c’est de toi que je parle).

RARE SINGLE CASK 2025 – HPDN JMLR 2016 – 9 ANS – 66.6% (on aime ça les métalleux, 66.6 !!!)

Comment mettre 99% du salon sur le cul ? En sortant un Hampden avec un Mark quasi inconnu, ou en tout cas sortant de la gamme habituelle.
Ananas, beurre, orange peut être un peu de bois. Un profils peu esterisé mais très gourmand avec un alcool bien intégré. Il a fait l’unanimité, et sous la barre des 100€, paf ça part au panier sans sourciller

Bon du coup, c’est quoi ce mark JMLR ?

Après quelques recherches en ligne : Le mark JMLR est associé à un niveau d’esters compris entre 200 et 400 grammes par hectolitre d’alcool pur (g/hLAP), ce qui le classe dans la catégorie des rhums “Light Rum Owen Kelly” (LROK) selon la nomenclature de Hampden. Ce niveau d’esters confère au rhum des arômes fruités modérés, moins intenses que ceux des marks plus élevés comme HLCF ou DOK. 

Il est important de noter que le mark JMLR est parfois utilisé par des embouteilleurs indépendants pour désigner des rhums Hampden correspondant au profil LROK. Cette pratique peut varier selon les embouteilleurs et les marchés, mais elle reflète généralement une correspondance avec le style LROK de Hampden.

Ou encore comme le dirait TastingBros.com : « les marks de la distillerie et les marks de broker sont deux choses différentes. Si vous êtes embouteilleur, dans le cas d’Hampden, le mark de Main Rum / Scheer commence par les lettres JM (JMLR = LROK, JMH = HLCF, JMD = <>H,…) ».

Alors, on a appris quelque chose aujourd’hui ou pas ? personnellement oui, même après m’être tapé le coffret des 8 marks je n’avais pas ce niveau de détail plus axé sur le trading du rhum, et des brokers.

Comme toujours, merci aux Ricci pour leur accueil, à l’équipe de fou derrière le stand parce qu’il faut carburer, et avec 10+ nouveautés à présenter il y avait du challenge ! Encore un sacré coup de la part de Morgan et Esteban, qui renouvellent leur démonstration de savoir-faire avec les Unique Blend, et vient nous mettre de belles claques avec les Rare Single Cask.


Les sélections de Guillaume de Roany !

Parmi les personnes les plus sympathiques, et les palais les plus aiguisés du salon, j’ose espérer qu’il ne faut plus présenter Guillaume. J’ai cependant jusqu’ici dégusté assez peu de ses rhums, et j’ai tâché de rattraper mon retard au salon. Faute de discussions intenses je n’ai pris que peu de notes, mais je vous invite vraiment à vous pencher sur les cuvées qu’il produit – en embouteillage indépendant, comme en partenariat avec Les Rhums du Sud (qui proposent de très beaux, et très bons arrangés).

L’année dernière, son Montebello blanc à 57% m’avait mis sur le cul, et je pense qu’il y a plein de pépites à aller chercher derrière ses jolies étiquettes.

Les Rhums du Sud, collection Guillaume de Roany :

Guadeloupe/Jamaïque – 50 %

A mon souvenir, assez vif, suave, et bien marqué sur la canne. Le côté plus fruité & légèrement fermentaire de la Jamaique est assez timide, mais très agréable.

Coupeur de Cannes – 51,6 % (fût d’ex vieille-prune)

Superbe ! J‘ai beaucoup aimé ce profil atypique. Un rhum assez marqué par le bois, mais également bien fruité avec des noyaux de prunes, et une pincée d’épices.

Guatemala/Barbade – 52 %

Très sympathique, il m’a rappelé (de loin) le travail de Carnival sur l’assemblage Guatemala/Belize. C’est gras, gourmand comme un éclair au café, mais également plus herbacé comme profil. Une belle dualité qui crée un alliage sympathique, qui pourrait bien plaire aux copains.

Barbade 11 ans – 49 %

La coco, la côté pâtissier et gourmand d’un Foursquare, avec quelques fruits en complément. Une finale bien portée sur le cacao, et les amandes. Bien sympathique, et un peu différent d’un FS classique.

Je n’ai malheureusement pas pris de notes sur le reste de cette belle gamme, mais il faudra y revenir très vite !


Rum Runner, quoi de neuf ?

S’il n’y avait pas forcément de nouveauté (il me semble) cette année, le line-up au grand complet était là pour rattraper mon retard. Entre la gamme réduite, et les bruts de fûts de dingue, pas simple de vous proposer un retour complet, mais quelques notes de ceux qui m’ont marqué :

Rum Runner – Jamaïcan Rum 51%

Des fruits exotiques, de la banane, des solvants & esters assez discrets. C’est le plaisir de la Jamaique sans certaines notes qui pourraient choquer les débutants. Ca parait pas mal pour démarrer.

Rum Runner – Indonesian Rum 51%

Sur le papier, c’était le seul que j’aurai pas gouté parce que l’Indonésie ça ne me parle pas trop. Quelle erreur j’aurai fait ? Une dégustation à étages assez complete, fruité, randio, caramel, notes toastées. Que demander de plus ??
A 60€ en 70cl il semblerait que ce soit une très belle prise 😉

Rum Runner – Enmore KFM 1991 53.2% (30 ans)

J’adore ces profils KFM, 1991 c’est mon année, ça partait très bien… et l’essai est plus que confirmé.
Boisé marqué, chêne toasté, des notes de fruits secs, cerise, pruneaux, et une belle torréfaction qui prend toute la bouche sans jamais la quitter. Un rhum exigeant, lourd, comme je les aime.

Il y avait d’autres belles choses, mais j’ai préféré profiter de l’expérience de @leptitcollectionneur pour me laisser guider, et sortir un peu la tête des notes. Merci pour toutes ces belles découvertes, et les explications très précises sur chaque produit et chaque profil dégusté !


Masterclass Cachaça à moustaches

S’il est une curiosité à laquelle je ne me suis pas encore attaqué, c’est bien la Cachaça. Quoi de mieux pour s’y mettre qu’une masterclass pour s’y mettre avec les bonnes infos ?

Me voici donc au premier rang de cette session « Cachaça : luxe, durabilité, et excellence brésilienne » orchestrée par Everton Fioresi (@cachacamr). Un personnage amical, avec son chapeau, sa moustache, et sa bonne humeur contagieuse, franchement on était tout de suite dans l’ambiance (un peu trop pour les gens irrespectueux du dernier rang qui n’écoutaient rien et bavardaient d’ailleurs, bel exercice de patience d’Everton pour rester concentré).

Voici quelques éléments clé sur la Cachaça, issus de mes notes personnelles :

Origine

La canne à sucre a été introduite au Brésil pendant la colonisation (XVIIe siècle).
Les premiers moulins à cachaça sont apparus dans le Nord-Est du Brésil.
Le Brésil est immense, donc les styles et méthodes de production varient beaucoup selon les régions.

Législation

La Cachaça est une boisson à indication géographique protégée au Brésil.
Seuls les produits fabriqués au Brésil selon un cahier des charges strict peuvent porter ce nom (loi officialisée en 2003).
Elle doit être distillée à partir du pur jus de canne, en utilisant uniquement le cœur de chauffe.
Elle ne peut excéder 48%.

Types de cachaças

Cachaça blanche (non vieillie) : utilisée souvent en cocktails – mais perso j’ai adoré seule.
Cachaça vieillie : vieillie au minimum 1 an en fût de bois (souvent indigènes comme le jequitibá, l’umburana, ou encore le bálsamo).
Cachaça Premium :  Vieillie au moins 1 an en fût de bois, et 100% du liquide doit provenir de cette maturation (pas de blend avec de la blanche).
Cachaça Extra Premium : 100% doit être vieilli au moins 3 ans en fût de bois.

📊 Production et consommation

Le Brésil produit 1,5 milliard de litres de cachaça par an.
70 % de la production est industrielle, 30 % artisanale (également appelée cachaça d’alambic).
La consommation est surtout interne, très peu est exportée.
Il existe environ 10 000 producteurs de cachaça au Brésil.
Malheureusement en Europe, beaucoup de bars proposent des “Caipirinhas” avec du rhum à la place de la cachaça, ce qui dénature la recette. Amis barmans, vous êtes prévenus 😉

Et alors, ca goutte quoi ?

Franchement, à chaud je vous dirai : la canne à sucre ultra florale sur la blanche, le petit bonbon aphrodisiaque en « arrangée », et un mix assez sympa sur les vieilles, entre fleurs & miel & vanille. A chaque fois ce qui m’a marqué c’est vraiment la fraicheur apportée en début & fin de bouche, très sympa !

WEBER HAUS – Cachaça Artesanal Silver Orgânica (BIO) – 40%

Nez sur la canne à sucre, ultra frais, mentholé.
Bouche qui suit, avec du réglisse, de la chlorophylle.
Finale longue et fraiche, entre mieux qu’un kiss-cool 😉

WEBER HAUS – Cachaça Extra Premium 8 Anos – 40%

Nez porté par la vanille, le miel, la lavande, et peu être quelques traces de Safran.
En bouche, toujours bien frais, la canne n’est plus trop perceptible, adoucie par des notes de vanille et de tabac. Très sympa, abordable pour rentrer dans le monde des spiritueux, c’est très doux, et assez fin.

Brazilian Kiss (by WEBER HAUS) – Arrangée « Jambu, » Piment, Cannelle – 33%

Une trame globalement assez similaire à la 8 ans, mais avec une influence herbacée très marquée, une rondeur supplémentaire, et surtout un petit pétillement sur la langue, qui fait saliver. A boire bien fraiche l’été, ca doit faire un carton sur la plage (et aussi dans la chambre à coucher parait-il, mais ça je ne saurai vous le garantir ;)).

Essai transformé donc pour la cachaça, de beaux produits frais, fins, doux, loin de mes bruts de fût habituel mais pas dénués d’intérêt pour autant. On ajoute ça à la très longue wishlist des super eaux-de-vie de canne à sucre !

Clap de fin pour cette 2eme partie de mon debrief du Rhum Fest 2025.
De belles cuvées au VIF, deux nouvelles gammes de dingue chez Famille Ricci, pas mal de pépites à aller chercher sur d’autres stands, et une belle masterclass pour mieux comprendre la Cachaça. RDV bientôt pour la 3eme et dernière partie de ce grand récap ! Merci pour votre lecture.

THE JACK DROP – LE BLOG QUI PARLE DE RHUM, AGAVES & AUTRES SPIRITUEUX – BASÉ À LILLE

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